Le portement de croix
Ton épaule portait le joug de la passion,
Tu peinais et ployais sous le fardeau,
Lorsque tu poursuivais ton ascension,
Le bois courbant ton dos.
D’un cœur de compassion Simon eut le visage,
Puisqu’il se renonça, portant ta croix,
T’accompagnant, Jésus, vers le rivage,
Où pour nous tu décrois.
Jérusalem en pleurs, te voyant, se désole,
Pourtant tu la renvoies à ses enfants,
A Rachel qui ne veut qu’on la console,
De douleur étouffant.